Révolte

Un homme vétu d'une cape se présenta devant la porte de la grande salle où le roi se tenait accompagné de quelques riches propriétaires terriens.
Le garde, ayant reçu l'ordre de ne laisser entrer personne, finit par ouvrir la porte à l'inconnu.

Le roi d'abord furieux qu'on ait laissé entrer quelqu'un fini par reconnaitre un de ses meilleurs conseillers.
Il fit sortir les riches qui étaient présents et s'adressa au conseiller:
Parles, qu'y a-t-il pour que tu te présentes à une heure si tardive?

Il semblerait mon roi que certains de nos soldats se soient introduits dans les fermes de quelques habitants et les aient volés de tous leurs biens. Ils auraient de plus brutalisé les femmes et les enfants.
Les fermiers ont reconnu les armoiries des boucliers et sont certains qu'il s'agit de soldats du Peloponnese. Ils sont dehors et disent qu'ils vont tout brûler.
D'autres habitants alertés par leur cris semblent s'être rejoint à eux.

Le Roi éberlué sorti et alla parler a la populace

Ecoutez moi ! il sera fait une enquete je vous le promet, néanmoins j'ai besoin de vos temoignage pour élucider l'affaire. Je vous promet une extreme fermeté et les coupable seront bruler vif pour leurs brutalité.
Faite moi confiance, et allez donner votre témoignage a mon conseiller.

Un paysan parmi les plus virulents s'avança et assura que si justice n'était pas faite, ils reprendraient les armes et cette fois-là plus question de parlementer.

Le conseiller dirigea les habitants vers une plus petite salle où tous furent nourris et où il put prendre leur déposition.
La fin de l'entretien se termina par le don de 1 500 crédits aux habitants afin que ceux-ci puissent réparer les dégats occasionnés dans les champs.
Les cultures sont déjà très fragiles en cette période et il fut décidé par tous de ne pas compromettre les récoltes.

Cela fait un mois et demi que le scandale a éclaté dans la ville prospère de Corinthe et rien n'avait changé.

Le roi fut réveillé en plein milieu de la nuit par un de ses serviteurs qui le pria d'aller à la fênetre.
Sa majesté d'abord déconcertée par l'attitude de son valet fini par se rendre sur la balustrade.
La façade voisine lui offrait un horrible spectacle: plusieurs hommes avaient été pendus, la tête cagoulée et le corps mutilé.

Le chef de sa garde personnelle lui murmura que c'était l'oeuvre des paysans. En effet, ceux-ci n'avaient pas été payé et aucune sanction à l'égard des criminels n'avaient été prise. Il ajouta que les soldats commençait à s'impatienter car ils ne recevaient plus de nourriture de la part des paysans et ceux qui avaient tenté de se rendre chez les habitants étaient portés disparus.

Le roi cria avec véhémence pour savoir pourquoi on ne l'avait averti avant. Le chef de la garde baissa son regard et répondit que les messagers en provenance du camp avaient été intercepté jusqu'à ce soir.