Palais de Sparte

Le Palais de Sparte est le centre politique de la Cité. Il accueille le gouvernement spartiate, ainsi que les émissaires étrangers qui viennent négocier avec la puissance de Laconie

Un nuage de fumée arrivé devant les portes de Sparte, c'etait l'escorte du général Iranos, envoyer par Damasos pour établir une liaison diplomatique entre le Péloponnèse et la Laconie et l'île de Rhodes.

Arrivant devant la porte, un garde l'interpella et le général dit

Garde, je suis le général Iranos, membre du gouvernement de Damasos, conduisez moi auprès de votre seigneur.

Le garde, grâce à sa dure éducation militaire spartiate, ne trahit aucune réaction et se contenta d'envoyer un messager prévenir le roi pendant que lui surveillait la porte. Quelque minute plus tard, le messager revint et fit un signe de la main au garde qui dit:

-Vous avez permission d'entrer dans le Palais de Sparte. Cependant, pour la sécurité de notre souverain, Cléomène III des Agiades, nous vous demandons de laissez vos armes ici. Votre escorte peut vous accompagner, à condition qu'elle aussi laisse ces armes ici. Une fois cela fait, mon compagnon ici présent vous accompagnera à la salle du trône où vous attendent les Gérontes et le Roi

-Merci d'obéir à nos lois, mon Seigneur. Si mon seigneur veut bien me suivre...

Le garde fit un demi-tour droite parfait avant de marcher d'un pas rapide jusqu'à la salle du trône. Là, contrairement à d'autres cours royales, les murs étaient nus, sans décoration artistiques. Certes, on avaient suspendus des armes mais c'était tout. Au centre de la pièce, se dressait deux trônes de pierres. Le premier était occupé par un homme dans la trentaine. L'autre était vacant mais on pouvait lire, gravé dans le dossier, le nom de l'autre dynastie royale, les Eurypontides, que Cléomène III avait fait éliminer avec l'aide des Éphores. A gauche du roi, quatre hommes assis sur des tabourets discutaient entre eux. A droite, 27 hommes, tous âgés dans la soixantaine, regardaient le général approché avec un regard dur. Soudain, le silence se fit et un héraut prit la parole:

-Vous voici devant Cléomène III des Agiades, Roi de Laconie et de Rhodes, Géronte, Éphore à vie, Commandant des Armées et Grand Prêtre de Zeus Lakedaimonios et Zeus Ouranios. Le Roi, les Éphores et les Gérontes ici présents, qui forment le gouvernement de Sparte, sont tous disposé à écouter votre requête

Iranos s'inclina respectueusement, il avait un regard noir et dur, il etait déterminé !

Seigneur Cléomène, je suis le général Iranos, membre du gouvernement de son Altesse Damasos Roi du peuple du Péloponnèse, je suis devant vous pour demander l'ouverture de négociations diplomatique qui pourrait resserer les liens entre nos deux factions.

Le roi ne répondit pas immédiatement, laissant le temps aux éphores de se consulter pour qu'ils puissent mieux le conseiller. Finalement, un des cinq éphores se pencha vers le souverain, murmura quelques mots et puis revint à sa place. Puis, le roi Cléomène esquissa un sourire qui se voulait chaleureux et dit:

-Bien sûr général, la Laconie et Rhodes, que je représente, serais heureux de resserer les liens qui les unissent au Péloponnèse. Cependant, les membres de mon gouvernement(le souverain fit un geste englobant les éphores et les gérontes) se demandent ce que vous attendez du Royaume de Laconie et de Rhodes

Nous entendons par la un raprochement economique et militaire, voir une alliance dans un futur proche.
Afin de s'unir et de faire bloc contre les autres factions.

Cléomène III observa longtemps le général. Du côté de l'éphorat, tous manifestaient leur contentement tandis que les gérontes manifestaient visiblement leur désaccord. Finalement le roi se leva avant de dire:

-Je vois...Si ce n'était que de mon ressort, la proposition serait adopté sur le champ. Hélas, le gouvernement ne se limite pas au souverain ici. Aussi, vais-je devoir faire voter le Peuple quant à un éventuel rapprochement de la Laconie au Péloponnèse. Pour l'instant, soyez mes hôtes. (Se tournant vers sa garde) Gardes, conduisez le général et ses hommes dans le bâtiment réservé aux invités de marque.

Bizarrement, le Général se fit rappeler pas moins de trois heures plus tard, délai extrêmement court alors que théoriquement, il fallait attendre des jours pour faire ne serait-ce qu'un seul vote. Autre chose étrange, cette fois, le Roi était seul, accompagnés des quatre Éphores. Les Gérontes, eux, avaient disparu

-Vous pourrez dire à votre général que nous avons réussi à faire consensus. Le Peuple de Laconie et de Rhodes promet d'oeuvrer pour faire progresser les bonnes relations entre nous deux royaumes(puis, le Roi ajouta d'un ton sadique qui ne laissait planer aucun doute sur l'absence des Gérontes pourtant présent 3 heures plus tôt) Peu importe le prix...

Iranos sourit, et dit

Sire, vos paroles sont sages et vous ne le regretterez pas. Le Peuple du Péloponnèse à toujours été digne de confiance aussi est ce reconnu que nous avons la meilleure cavalerie lourde du monde.

Je souhaiterais aussi d'après les instructions de mon Souverain l'établissement d'une ambassade entre nos deux factions.

Mais, c'est tout naturel. Nous avons des locaux qui se sont justement libéré. Ils sont situés à l'intérieur de l'enceinte du palais royal. Évidemment, il travaillera en collaboration avec l'Éphorat qui se chargent des relatinos étrangères

(Puis se tournant vers l'un des quatre Éphores présents, Cléomène reprit la parole)

-Éphore Lycurgue IV, vous accompagnerez le Général Iranos ici-présent en qualité d'Ambassadeur du Royaume de Laconie et de Rhodes. Vous serez ma bouche, mes yeux et mes oreilles au Péloponèse

Cléomène ne prononça pas un seul mot, se contentant d'observer le nouvel arrivant. Achille lui avait été chaudement recommandé par les autres membres de l'Éphorat, en particulier par Lycurgue IV, celui-là même qui venait de quitter pour le Péloponnèse. Ses serviteurs lui avaient tous affirmés qu'il ferait un excellent Chef des Armées. Mais, Cléomèn avait passé sa vie à se méfier des ambitieux et celui-ci avait tout l'air d'en être un. Mais, pour l'instant, mieux valait utiliser ses capacités à bon escient(hj: je pense pas ça réellement, c'est vraiment juste la réflexion de mon personnage. Je suis vraiment content que tu diriges mes armées). Puis, le Monarque prit la parole:

-Relevez-vous, Seigneur Achille. Scribes, notez ceci. Par le décret suivant, sa Majesté Cléomène III des Agiades, Roi de Laconie et de Rhodes, Arkhagétai(Commandant) des Armées Spartiates
Géronte et éphore de Sparte, nomme le Seigneur Achille Arkhagétai des Armées Spartiates et Éphore pour l'année à venir avec tous les pouvoirs que cela implique. Cependant, Seigneur Achille, il convient de vous spécifier immédiatement que la Garde Noire ne répond qu'au Souverain et à lui seul. Par conséquent, votre autorité, si haute soit-elle, ne peut les forcer à obéir. Cependant, je vous autorise, en tant qu'Arkhagétai, a mettre sur pied votre garde personnelle qui sera connu comme étant la Garde Rouge. Pour l'instant, vous resterez au Palais le temps qure nos nouveaux gérontes et éphores(dont vous faites partis) prêtent leur serment d'allégeance à l'État et au Peuple. Puis, nous partirons...à la guerre. Cela vous convient-il, Éphore Achille de Sparte?

Un messager de la lointaine Thessalie se présenta à l'entrée de la vie avec la missive suivante:

Citation :

"Le Roi Phillipe II, représentant et dirigeant légitime de toute la Thessalie, et le Roi Messala I, représentant et dirigeant légitime de toute la Macédoine sont à partir de ce jour alliés."

Le messager s'adressant aux gardes en poste: " Je puis transmettre une réponse si Vos autorités le désire."